Ouf, j'ai eu chaud ! Mais voici, in extremis, la newsletter de juin (cette blague médiocre vous est gracieusement offerte par mon cerveau amoindri en partenariat avec la météo des derniers jours)
En convoquant les tilleuls de ma vie et leur pouvoir temporel dans la newsletter précédente, je n’imaginais pas que ces mêmes arbres appelleraient autant de souvenirs en vous. Joies de l’enfance, calme d’un monastère, odeurs de montagne après la pluie, place de village et ses marronniers … merci de les avoir partagés avec moi.
Pour conclure ce mois de juin, je me suis plongée dans l’observation d’un geste anodin dont le caractère répétitif fait - à mes yeux - toute la saveur.
Bonne lecture !
Fermer ou ouvrir les volets. Un geste quotidien, presque machinal. Un geste qui traverse le temps. Une responsabilité fastidieuse qui nous était confiée à ma sœur et moi, lorsque nous étions enfants.
En hiver en fin d’après-midi, fermer les volets pour préparer la maison à la nuit, se protéger du froid et des regards extérieurs. Prendre une grande bouffée d’air un peu piquant, avoir les yeux tellement pleins de la lueur des lampes que l’on ne distingue rien de bien net au dehors. Fermer vite pour ne pas laisser fuir la chaleur.
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